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Médico-social et sanitaire: tout savoir sur ce secteur
En France, ce sont plus de 3000 hôpitaux publics et privés et de 30 000 établissements ou services sociaux ou médico-sociaux (ESMS) qui dispensent quotidiennement soins et accompagnements aux patients hospitalisés comme aux 10 millions de personnes dites « vulnérables » (en raison de leur âge, leur handicap ou leur état de santé).
Le secteur sanitaire et médico-social joue donc un rôle essentiel et se positionne comme l’un des premiers recruteurs de l’hexagone avec près de 270 000 infirmiers et 230 000 aides-soignants en exercice 2020, pour le seul hôpital public. Pourtant, depuis plusieurs décennies, ce même secteur souffre d’un manque de personnel important. Une situation alarmante que la crise de Covid19 n’a fait que renforcer.
Dans ce contexte, le recrutement est devenu un enjeu majeur auquel les établissements publics et privés tentent de faire face. Comment expliquer les difficultés de recrutement que rencontrent les établissements du secteur médico-social ? Quelles solutions pour trouver du personnel qualifié et motivé ? Quelles opportunités offrent les métiers sociaux, de la santé et du soin ?
Voici des éléments de réponse.
Le rôle des établissements et services médico-sociaux (ESMS)
Un ESMS fonctionne grâce à une équipe pluridisciplinaire composée de différents professionnels du secteur médico-social et sanitaire. Ces équipes sont responsables de l'accompagnement des personnes accueillies, qu'elles soient âgées, handicapées ou en situation d'exclusion sociale.
Chaque ESMS est placé sous la tutelle de la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA) et des Agences Régionales de Santé (ARS) qui supervisent leur bon fonctionnement. Elles veillent notamment à ce que l'établissement respecte les normes de qualité et de sécurité imposées par la loi.
Le fonctionnement d'un ESMS est aussi largement déterminé par son mode de financement. Ce dernier est assuré par différentes sources : dotation globale de financement, tarifs journaliers de prestations, contributions des usagers, etc.
Enfin, chaque ESMS est soumis à un régime d'autorisation administrative délivrée par le préfet de région et le président du conseil départemental. Cette autorisation est accordée sur la base de critères spécifiques tels que l'aptitude à gérer un ESMS, la capacité à répondre aux besoins en recrutement ou encore le respect des conditions techniques minimales d'organisation et de fonctionnement.
Quels sont les types d'ESMS existants ?
Les ESMS se déclinent en plusieurs types de structures, chacune répondant à des besoins spécifiques. On peut ainsi distinguer :
- Les structures de prévention, dépistage et accompagnement précoce : elles interviennent en amont pour prévenir les situations de vulnérabilité, détecter les premiers signes de handicap ou de dépendance et mettre en place un accompagnement adapté dès les premières phases.
- Les structures d’accompagnement en milieu ordinaire de vie : ces structures visent à favoriser l'intégration des personnes en situation de handicap ou de dépendance dans le milieu ordinaire. Elles proposent un accompagnement adapté aux besoins spécifiques de chaque individu pour lui permettre de mener une vie aussi autonome que possible.
- Les structures d’accompagnement en institution : elles offrent un hébergement et un accompagnement quotidien aux personnes qui ne peuvent pas ou plus vivre de manière autonome. Elles comprennent notamment les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), les instituts médico-éducatifs (IME) ou encore les foyers d'accueil médicalisés.
L'importance de l'ESMS dans le suivi des patients
L'ESMS joue un rôle capital dans le suivi des patients. Il assure un accompagnement personnalisé, adapté aux besoins spécifiques de chaque individu.
Le suivi médical régulier proposé par ces structures permet de maintenir un état de santé stable, de prévenir les risques liés à certaines pathologies et d'adapter le parcours de soins en fonction de l'évolution de la situation de la personne.
L'ESMS est également un acteur clé dans le maintien du lien social des patients, contribuant ainsi à leur bien-être psychologique.
Par ailleurs, le suivi des patients au sein des ESMS favorise leur autonomie en mettant en place des actions de soutien et de réadaptation.
Zoom sur les centres médico-sociaux
Les centres médico-sociaux sont des lieux spécialisés offrant des services de santé et de soins sociaux. Ils regroupent divers professionnels, tels que des médecins, des infirmiers, des travailleurs sociaux et des psychologues.
Ces centres sont essentiels pour des publics spécifiques, comme les personnes âgées, les personnes handicapées ou en difficulté sociale. Ils sont souvent intégrés à un réseau plus vaste d'acteurs, tels que les hôpitaux, les cliniques et les services sociaux.
Les métiers exercés dans ces centres sont variés et nécessitent des formations spécifiques. Par exemple, le CAP Petite Enfance prépare aux soins et à l'éducation des jeunes enfants, tandis que le Diplôme d'État d'Accompagnant Éducatif et Social (DEAES) est destiné à ceux qui souhaitent travailler auprès de publics en situation de dépendance.
Le recrutement pour ces postes est souvent lié à des critères tels que l'expérience, le niveau de formation et le type d'établissement. Le salaire varie en fonction de ces facteurs, ainsi que du métier exercé.
Le rôle des associations dans le domaine médico-social
Les associations sont des acteurs incontournables dans le secteur médico-social. Elles ont un rôle crucial dans le soutien et l'accompagnement des personnes vulnérables. En France, elles sont appréciées pour leur dynamisme et leur contribution significative au bien-être des individus, à la cohésion sociale et à la vie démocratique.
En tant que prestataires de services, elles interviennent dans la protection sociale et ont un impact majeur sur la vie quotidienne des personnes qu'elles aident. Ces structures non lucratives jouent également un rôle structurant dans l'économie sociale et solidaire (ESS) et sont souvent les principaux employeurs dans l'action sociale sans hébergement.
Leur rôle ne se limite pas à la prestation de services. Elles sont également des acteurs essentiels dans le champ politique et représentent la société civile.
Les associations du secteur médico-social font face à des défis constants, tels que les réglementations imposées par les financeurs, qui ont conduit à des fusions et des restructurations au sein du secteur.
Les services proposés par les associations médico-sociales
Les associations médico-sociales proposent une large palette de services. Les établissements et services d'aide par le travail (ESAT), par exemple, offrent aux travailleurs handicapés une activité professionnelle adaptée.
Les Services d'Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés (SAMSAH), quant à eux, proposent un accompagnement médico-social adapté, incluant des prestations de soins et des missions pour faciliter l'accès à différents environnements (familiaux, sociaux, professionnels).
D'autres services peuvent comprendre:
- Accompagnement dans la vie quotidienne : aide pour les tâches quotidiennes, soutien pour les démarches administratives, etc.
- Activités de loisir : organisation de sorties, ateliers créatifs, etc.
- Soins médicaux : suivi médical, soins infirmiers, etc.
- Aide à l'insertion professionnelle : ateliers de préparation à l'emploi, coaching, etc.
Ces services sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques des personnes accompagnées et pour favoriser leur autonomie et leur inclusion sociale.
L'impact des associations sur l'emploi dans le secteur médico-social
Les associations ont un impact considérable sur l'emploi dans le secteur médico-social. En effet, elles représentent une part importante des employeurs dans ce domaine. Par exemple, les associations sanitaires et sociales emploient près de 1,813 millions de salariés, soit 8% de l'emploi total.
Toutefois, le secteur médico-social associatif fait face à des défis de taille, notamment en matière de recrutement et d'attractivité. Les associations signalent une perte d’attractivité des métiers du social et du médico-social, avec un manque de 10 % à 15 % de salariés.
Par ailleurs, les structures médico-sociales associatives sont soumises à une pression réglementaire visant à accélérer leur transformation, notamment sur les aspects organisationnels et fonctionnels. Cela peut également avoir des répercussions sur l'emploi, en termes de compétences requises et de conditions de travail.
En résumé, si les associations jouent un rôle majeur en tant qu'employeurs dans le secteur médico-social, elles sont aussi confrontées à des enjeux importants pour maintenir et développer l'emploi dans ce domaine.
Le rôle des structures d'aide dans le médico-social
Une structure d'aide en médico-social, aussi appelée ESMS (Établissement et Service Médico-Social), est une entité dédiée à l'accompagnement et au soutien de divers groupes de personnes ayant des besoins spécifiques. Ces structures s'adressent notamment aux personnes en situation de handicap, aux personnes âgées dépendantes et aux personnes en situation d'exclusion sociale.
Les ESMS peuvent offrir des services résidentiels, où les personnes sont accueillies au sein de l'établissement, mais aussi des services ambulatoires qui permettent aux personnes de bénéficier d'accompagnements tout en restant dans leur environnement habituel.
Fruit d'une étroite collaboration entre les autorités compétentes et les acteurs du terrain, ces structures jouent un rôle essentiel dans la prise en charge des publics vulnérables. Leurs actions se concentrent sur deux axes principaux : améliorer le bien-être des personnes et favoriser leur autonomie.
Les services proposés par les structures d'aide
Les structures d'aide dans le secteur médico-social proposent une gamme variée de services pour répondre aux besoins spécifiques de leurs publics. Ces services peuvent inclure :
- L'accompagnement personnalisé : Les professionnels de ces structures travaillent avec chaque individu pour établir un plan d'accompagnement adapté à ses besoins et à ses objectifs personnels. Ce plan peut inclure des activités thérapeutiques, éducatives, sociales ou de loisirs.
- Les soins de santé : Certaines structures disposent de services de santé intégrés, offrant des soins infirmiers, de la rééducation ou des consultations médicales.
- L'aide à domicile : Pour les personnes ayant des difficultés à accomplir les tâches quotidiennes, des services d'aide à domicile peuvent être proposés. Ils peuvent inclure l'aide à la toilette, à la préparation des repas, au ménage, etc.
- Le soutien aux familles et aux aidants : Les structures peuvent également proposer des services de soutien aux familles et aux aidants, comme des groupes de parole, des formations ou des conseils sur la gestion du stress et de la fatigue.
Il est à noter que les services offerts varient en fonction des structures et de leur public cible.
L'importance des structures d'aide dans le parcours de soins
Les structures d'aide jouent un rôle clé dans le parcours de soins des personnes vulnérables. Elles agissent comme des relais entre les différents acteurs du parcours de soins, garantissant une prise en charge holistique et personnalisée.
Ces structures offrent une coordination entre les soins médicaux, l'accompagnement social et médico-social, assurant ainsi une continuité et une cohérence dans le suivi. Elles contribuent également à l'amélioration de la qualité des soins grâce à une meilleure articulation entre les professionnels intervenant dans le parcours de la personne.
Les tendances actuelles du recrutement dans secteur médico-social et sanitaire
Dans son rapport « Les Métiers en 2030 », la DARES anticipait la création de 264 000 postes dans la santé et 147 000 dans le médico-social et l’action sociale, entre 2019 et 2030, afin de satisfaire les besoins en recrutement de ces secteurs.
Pourtant, la Fédération hospitalière de France estimait à 15 000 le nombre de postes vacants pour la fonction d’infirmiers sur l’année 2022. Dans les établissements et services du secteur social et médico-social privé, ce sont 50 000 postes, tous métiers du social, du soin et de la santé confondus, qui n’étaient pas pourvus sur cette même période.
Malgré une revalorisation des salaires dans le cadre du Ségur de la santé, le manque d’attractivité des métiers (aides-soignants, infirmiers, éducateurs spécialisés, etc.) en termes de rémunération, de valorisation sociale, de flexibilité et de conditions de travail explique que les établissements, privés comme publics, peinent à recruter. De leur côté, les démissions et reconversions dues à l’épuisement professionnel et à la perte de sens ne cessent d’augmenter.
Quel impact des récentes évolutions réglementaires ?
Face à ces difficultés de recrutement dans les Ehpad et les autres établissements du secteur médico-social., le Gouvernement a lancé une action globale visant à répondre aux besoins en matière de ressources humaines :
✅ Afin de favoriser les passerelles et la diversification des profils, le concours infirmier a été supprimé dès 2019, tout comme celui d’aide-soignant une année plus tard.
✅ Le plan d’augmentation des places en formations sanitaires et sociales a également vu le jour : 12 600 places de formation pour les infirmiers, aides-soignants et accompagnants éducatifs ont ainsi été créées entre 2020 et 2022.
Une série de mesures destinées à encourager la formation et faciliter le recrutement pour pallier le manque de professionnels soignants.
Comment expliquer le manque de personnel soignant ?
Dans les services, la surcharge de travail que la crise de Covid19 a engendré, l’incapacité à exercer son activité dans de bonnes conditions et le manque de reconnaissance ont fini par avoir raison des soignants.
Comme chez les autres actifs, le rapport au travail a ainsi subi de profondes transformations. Désormais, plus que le métier lui-même, on privilégie le sens au travail, les valeurs de l’établissement et la flexibilité (pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle). Les données de l’URSSAF, indiquant que le nombre de travailleurs indépendants a augmenté de manière significative en 2022 et 2023, semblent en témoigner.
Une évolution des profils recherchés par les employeurs
Dans ce contexte et pour répondre à ce nouveau rapport au travail, les établissements se sont adaptés. Les profils recherchés ont donc eux aussi évolué.
Si le diplôme d'État reste un indispensable du recrutement dans le secteur médico-social, face à la pénurie de talents qualifiés, les recruteurs prennent aujourd’hui en considération des compétences nouvelles.
Plus enclins à encourager la formation continue et les évolutions de carrière, ils s’attachent donc également à la motivation, aux soft skills ou encore aux valeurs des candidats. Une manière d’assurer leur satisfaction et par-là, la pérennité des effectifs.
Brigad : l'application de mise en relation
Comment trouver du personnel soignant avec Brigad ?
✅ Vous vous connectez sur la plateforme, qui est accessible gratuitement et sans engagement.
✅ Vous sélectionnez les dates, les horaires, le métier dont vous avez besoin. Votre mission est ensuite envoyée aux professionnels pour votre mission.
✅ Le contrat, la facturation et le paiement entre vous et le professionnel sont automatiquement générés : vous n’avez rien d’autre à faire et pouvez vous concentrer sur votre activité.
Quels sont les métiers du médico-social ?
Chez Brigad, les métiers du secteur médico-social et sanitaire que les professionnels peuvent exercer à leur compte sont divers et variés :
Professions de santé :
✅ Infirmière libérale: en suivant les prescriptions du médecin, l’infirmier ou l’infirmière assure les soins de confort et de bien-être aux malades. Des soins destinés à maintenir et restaurer leur santé (perfusion, injection, prélèvement sanguin, préparation et distribution des médicaments, etc.).
Plusieurs spécialisations existent :
✅ L’infirmier et l’infirmière anesthésiste sont les seuls habilités à effectuer des anesthésies (générales, loco-régionales ou réanimations préopératoires). Ils exercent principalement en bloc opératoire ou obstétrical, en salle de réveil ou encore dans les services d’urgence, sous la responsabilité du médecin anesthésiste.
✅ L’infirmier et l’infirmière en pratiques avancées assurent le suivi médical de patients atteints de pathologies chroniques. Ces professionnels peuvent ainsi être amenés à renouveler ou adapter un traitement ou un parcours de soins, à effectuer un examen physique (vérification d’apparition de lésions, par exemple) ou un diagnostic sur les patients qui leur ont été confiés par le médecin.
✅ L’infirmier et l’infirmière coordinateurs organisent le parcours de soins du patient et sont garants de la qualité des soins qui lui sont dispensés ainsi que de sa bonne prise en charge. Ils sont également chargés d’assurer le lien entre patients, familles, équipes et intervenants extérieurs et coordonnent les équipes médicales.
✅ L’infirmier et l’infirmière de bloc opératoire travaillent en étroite collaboration avec le chirurgien, le cadre infirmier et l’infirmière anesthésiste. Ils sont essentiellement amenés à préparer les instruments nécessaires et à les transmettre au chirurgien lors de l’opération, mais également à l’assister pendant l’acte chirurgical (maintien des écarteurs, coupe de ligatures, sutures cutanées, etc.).
✅ Aide-soignant : sous la responsabilité de l’infirmier ou de l’infirmière, l’aide-soignant accompagne le patient dans les gestes de la vie quotidienne, réalise les soins d’hygiène et veille à son confort physique et moral (toilette, réfection des lits, installation et transfert du patient, prise de température, pression artérielle ou rythme respiratoire, etc.).
✅ Auxiliaire de vie : l’auxiliaire de vie dispense un accompagnement aux personnes dans tous les gestes de la vie quotidienne (faire les courses, se déplacer, s’habiller, préparer les repas, réaliser des démarches administratives, etc.) et exerce généralement en service à domicile.
✅ Auxiliaire de puériculture : au service du jeune enfant, l’auxiliaire de puériculture peut exercer dans diverses structures. En maternité ou dans un service hospitalier, elle donne les soins ordinaires au nourrisson (pesée, mesures, toilette, préparation des biberons, etc.). Dans les PMI (centre de protection maternelle et infantile), elle assiste aux consultations données par le médecin, accueille, pèse et mesure les jeunes enfants. En crèche, elle veille au développement de l’enfant (le change, le fait manger, lui apprend à manger seul, à marcher, à devenir propre, le fait jouer, etc.).
✅ Agent de service hospitalier : il réalise des prestations d’entretien courant (nettoyage, désinfection, etc.) dans les établissements de santé et de soins selon des protocoles très stricts. Il peut également participer à la distribution des repas comme à celle du linge, à faire les lits ou changer les draps.
Professions sociales :
✅ Éducateur spécialisé / Éducatrice spécialisée : la profession consiste à accompagner, dans une démarche éducative et sociale globale, les personnes ou familles en difficulté dans le développement de leurs capacités de socialisation, d’autonomie, d’intégration ou d’insertion (personnes handicapées, confrontées à des difficultés sociales, mineurs en danger, etc.).
✅ Moniteur-éducateur / Monitrice-éducatrice : le moniteur aide ces mêmes personnes à accomplir les actes élémentaires de la vie quotidienne, veille à leur épanouissement et à maintenir ou développer leur autonomie et leurs capacités d’adaptation (toilette, repas, lever, coucher, travaux manuels et créatifs, expression corporelle ou verbale, sorties culturelles et sportives, etc.)
Nous l’avons vu, selon la DARES la croissance de l’emploi est très forte dans ces secteurs. Ces métiers font ainsi partie de ceux qui offrent le plus d’opportunités de carrière. L’expérience ouvre par ailleurs la voie à la formation et permet d’évoluer vers des postes proposant plus de responsabilités.
La formation préparant au diplôme d’État d’éducateur spécialisé/passerelle moniteur éducateur est ouverte aux candidats titulaires du diplôme d’État moniteur éducateur, par exemple. Après quelques années d’expérience et l’obtention d’un nouveau diplôme, celui-ci pourra également devenir chef de service ou directeur d’établissement.
✅ Accompagnant Éducatif et Social : l'Accompagnant Éducatif et Social (AES) joue un rôle crucial dans le soutien quotidien des personnes en situation de handicap, de dépendance, ou ayant des besoins spécifiques liés à leur âge ou à leur situation.
Ce professionnel du secteur social et médico-social œuvre pour favoriser l'autonomie, l'intégration sociale, et le bien-être des personnes accompagnées. À travers une approche personnalisée et adaptée, l'AES assiste dans les activités de la vie quotidienne, les loisirs, et les démarches administratives. Il élabore et met en œuvre des projets éducatifs ou d'accompagnement spécifiques, en étroite collaboration avec une équipe pluridisciplinaire.
Ce métier exige une grande capacité d'écoute, de l'empathie, ainsi qu'une solide connaissance des techniques de soin et d'accompagnement. L'AES contribue significativement à l'amélioration de la qualité de vie des personnes accompagnées, en leur offrant un soutien adapté à leurs besoins et en favorisant leur inclusion dans la société.
L’échelle des salaires dans le secteur médico-social et sanitaire
Le salaire d’un professionnel du secteur médico-social est déterminé par le type de métier exercé, le niveau d’expérience, le statut (employé, travailleur indépendant) ou l’établissement dans lequel il travaille.
À titre d’exemple, un infirmier exerçant dans un hôpital perçoit entre 1 700 et 3 500 euros bruts par mois, selon son grade et son échelon. Dans la fonction publique territoriale, un éducateur spécialisé débutant perçoit en moyenne 1626 euros bruts par mois quand il perçoit 1 790 euros dans les établissements privés.
Les formations essentielles pour une carrière réussie
Pour travailler dans un service du secteur médico-social et sanitaire, il est nécessaire de détenir un diplôme d’État (à l’exception des agents de service hospitalier). S’il n’est plus obligatoire pour les auxiliaires de vie, il est une condition sine qua non pour quiconque souhaite devenir infirmier, aide-soignant, éducateur spécialisé ou encore moniteur éducateur :
✅ Diplôme d’État d’infirmier (DEI) : il s’obtient après une formation de trois années en IFSI (Institut de Formation en soins Infirmiers). Le concours ayant été supprimé, l’école est directement accessible via le dispositif Parcoursup pour les lycéens. Les professionnels de santé, en particulier les aides-soignants, disposant d’une expérience professionnelle d’au moins 3 ans à temps plein sur les 5 dernières années d’exercice pourront, dès 2024, entrer directement en 2e année après avoir passé des épreuves spécifiques.
✅ Le diplôme d’État d’infirmier anesthésiste est accessible après 2 années de spécialisation et exclusivement ouvert aux infirmiers et aux sage-femmes ayant 2 ans de pratique professionnelle.
✅ Le diplôme d’infirmier en pratiques avancées s’obtient après 2 années de spécialisation. La formation est plus courte pour les personnes bénéficiant d’une validation des acquis de l’expérience.
✅ Il n’existe pas de diplôme spécifique pour devenir infirmier coordinateur. Il est en revanche nécessaire de détenir un DEI. C’est après plusieurs années d’exercice que l’infirmier peut se voir proposer un tel poste. Une formation dans le domaine du management est généralement un plus.
✅ Le diplôme d’État d’infirmier de bloc opératoire s’obtient après 18 mois de spécialisation ou par validation des acquis de l’expérience (VAE) sous certaines conditions.
✅ Diplôme d’État des aides-soignants (DEAS) : il se prépare en un an en IFAS (institut de formation d’aide-soignant) et est accessible sur dossier et entretien. Des dispenses et allègements sont accordés aux titulaires des diplômes suivants : diplôme d’État d'auxiliaire de puériculture, diplôme ou certificat de capacité d'ambulancier, diplôme d’État d'auxiliaire de vie sociale, Mention Complémentaire aide à domicile, diplôme d'aide médico-psychologique, titre professionnel d'assistant de vie aux familles, notamment.
✅ Diplôme d’État des éducateurs spécialisés (DEES) : pour décrocher ce diplôme, il est nécessaire de suivre une formation de 3 années dans un institut régional du travail social (IRTS), accessible sur concours.
✅ Diplôme d’État des moniteurs éducateurs (DEME) : il s’obtient en 2 ans dans un centre de formation agréé et après passage des épreuves de sélection.
✅ Diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP) : il s’obtient après une année en IFAP (institut de formation d’auxiliaire de puériculture). L’accès aux écoles spécialisées se fait sur dossier.
✅ Diplôme d’État d’accompagnement éducatif et social (DEAES) : ce diplôme n’est plus obligatoire pour devenir auxiliaire de vie, mais il peut faciliter l’entrée dans les services à la personne.
✅ Le métier d’agent service hospitalier est accessible à tous sans condition de diplôme. Toutefois, un diplôme de niveau CAP ou BEP dans le secteur sanitaire et social, par exemple, peut être un atout.
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