Patricia a de l’ambition, dans quelques temps, elle le sait, elle développera sa société pour proposer des plats à emporter aux entreprises de sa ville à Nemours (77). En attendant, elle continue d’apprendre chaque jour de nouvelles recettes et techniques grâce aux missions qu’elle effectue avec Brigad. Si pour cette jeune cheffe cuisinière de 28 ans l'équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle n’a pas été toujours facile à trouver, être son “propre patron” lui permet aujourd’hui de s’organiser comme elle l’entend et d'appréhender sereinement l’avenir.
Un parcours classique et exemplaire du BEP au CDI !
Un recruteur qui analyserait le CV de Patricia n’y trouverait sans doute rien à redire : un parcours 100% cuisine cohérent avec sa vocation et sa passion pour les métiers de l'hôtellerie restauration.
“J’ai toujours voulu faire de la cuisine mon métier, alors j’ai effectué un BEP à l’âge de 16 ans que j’ai complété par la suite avec un bac pro mention pâtisserie. Je voulais toucher à tous les métiers de la restauration donc j’avais besoin de la formation la plus complète, ça fait 9 ans que je travaille dans ce secteur et je suis toujours aussi passionnée par mon métier !”
Elle décroche très vite un CDI mais réalise aussi vite qu’elle va devoir effectuer des missions complémentaires en tant qu’extra ou en intérim pour compléter ses revenus.
“Le métier de cuisinier est un métier de passion mais malheureusement il n’est pas rémunéré à sa juste valeur, alors souvent on accepte des missions complémentaires sur ses temps de repos pour augmenter ses revenus. Pendant longtemps je travaillais 7/7 et je pensais que c’était le prix à payer pour réussir...mais j’avais tort !”
Une vie de famille incompatible avec le statut de salarié
Dans les établissements où elle travaille, Patricia redouble d’efforts jusqu’à devenir “seconde de cuisine”. L’obtention de ce poste s’accompagne d’une autre bonne nouvelle, celle de devenir maman pour la première fois. Si les employeurs de Patricia sont très compréhensifs et aménagent ses horaires pour lui éviter les coupures et de travailler le week-end, elle a malgré tout besoin de plus de flexibilité pour trouver le bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
“J’ai vraiment eu de la chance, mes employeurs ont tout fait pour que ma maternité se passe au mieux, mais je passais malgré tout trop de temps au restaurant et pas assez avec mon enfant, il fallait que je fasse un choix et je ne pouvais pas stopper mon activité de maman (rires).”
Par bouche à oreille Patricia découvre la plateforme Brigad et le statut d’indépendant, c’est pour elle le déclic, même si avant de se lancer elle doit “profiter” une dernière fois de son statut de salarié pour emprunter dans le cadre d’un prêt immobilier.
“Dès que j’ai découvert la plateforme je me suis dit que ce modèle était fait pour moi, mais à l’époque je devais rester en contrat CDI pour avoir “un bon dossier” auprès des banques”, c’est d’ailleurs un peu dommage car je gagne mieux ma vie aujourd’hui mais bon chaque statut à ses avantages”.
Une liberté retrouvée et parfois enviée
Depuis 2019, Patricia est indépendante à plein temps et organise son temps de travail comme elle l’entend, les missions qu’elle accepte sont plus justement rémunérées et lui permettent de mieux gagner sa vie. Cette rémunération plus avantageuse des Brigaders fait parfois des envieux dans les établissements qu’elle fréquente.
“Parfois on sent un peu de jalousie de la part des équipes sur place car tout le monde sait qu’avec Brigad on gagne plus, mais on prend aussi plus de risques. Je ne veux pas faire de généralité mais quand on quitte la routine de son emploi on est aussi plus motivé et déterminé car chaque nouvelle mission c’est aussi une nouvelle évaluation de son travail et de ses compétences, on a moins le droit à l’erreur et c’est challengeant.”
Comme beaucoup de Brigaders, Patricia voit ses différentes expériences comme un tremplin pour son avenir professionnel. A cet égard, la gestion de son statut d’indépendant lui donne un avant goût de la vie de chef d’entreprise.
“J’ai quelques projets en tête mais j’avance pas à pas, pour l’instant je suis très contente de reçevoir des missions dans différents établissements et de continuer à apprendre chaque jour.”
Enfin, elle se félicite chaque jour d’avoir fait le choix de l’indépendance et souhaite que cette nouvelle façon de travailler se généralise pour celles & ceux qui le souhaitent.
“J’adore le service Brigad, c’est ce qui manquait à la restauration, ceux qui critiquent votre modèle n’ont jamais dû travailler dans le secteur, car ce sont des métiers très durs, avec beaucoup d’heures passées sur place entre le travail, les coupures mais aussi le temps de trajet pour un salaire souvent trop faible. Alors moi, j’encourage et je parraine mes amis à se lancer, ça fait peur c’est sûr mais ça vaut le coup.”