L’auxiliaire de vie joue un rôle essentiel dans l’accompagnement quotidien des personnes dépendantes, qu’elles soient âgées, malades ou en situation de handicap.
Ce professionnel de la santé intervient à domicile afin de les aider à maintenir une certaine autonomie et à vivre dans des conditions dignes.
Avec le vieillissement de la population et l'augmentation des besoins en soins à domicile, le secteur du service à la personne connaît une expansion rapide.
Pour les auxiliaires de vie, Brigad offre une opportunité unique de trouver des missions adaptées à leurs compétences et à leurs disponibilités, en allégeant la gestion administrative.
En permettant aux établissements de soins ou d'aide à domicile d'accéder à une communauté d'auxiliaires de vie compétents, la plateforme répond à la demande croissante dans le domaine du soin.
Brigad facilite ainsi l’accès à des missions flexibles et valorise le rôle crucial des auxiliaires de vie sociale dans l’encadrement des personnes dépendantes.
Le rôle d’un auxiliaire de vie et ses compétences
« En 2021, en France, 7 % des personnes de 60 ans ou plus vivant à leur domicile sont en perte d’autonomie ». (Source Insee)
Le métier d’auxiliaire de vie est un acteur primordial du soutien à domicile, apportant une aide précieuse aux personnes dépendantes, une mission coussine de celle de l'Accompagnant éducatif et social. Sa mission consiste à faciliter le quotidien de cette population en les assistant dans des tâches variées, telles que :
- l’hygiène personnelle,
- la préparation des repas,
- L'accompagnement lors des déplacements.
Pour réussir dans ce métier du secteur sanitaire médico-social, ce professionnel doit être patient et avoir un sens développé du contact humain, afin d’établir une relation de confiance avec les personnes accompagnées.
Des aptitudes pratiques sont également nécessaires pour réaliser les soins correctement. De la même manière, il est important que l’auxiliaire de vie sociale présente une bonne gestion du stress afin de faire face aux situations imprévues.
Quel est le niveau de diplôme pour un auxiliaire de vie?
Le niveau de qualification pour accéder à ce métier passe généralement par l’obtention du Diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social (DEAES, 10 mois de formation) ou d’autres formations certifiantes, qui fournissent les outils nécessaires pour répondre aux besoins des personnes en situation de vulnérabilité.
Les débouchés pour les auxiliaires de vie en domiciles privés
L’accompagnement à domicile est un domaine en pleine expansion, offrant à ce personnel soignant l’opportunité de fournir un soutien quotidien essentiel auprès des personnes dépendantes.
Le métier d'’auxiliaire de vie constitue une véritable assistance pour les personnes vulnérables et contribue ainsi à alléger le quotidien, en leur permettant de vivre dans un environnement plus confortable.
L’un des aspects cruciaux de ce métier du médico-social réside dans le maintien de l’autonomie des personnes en situation de vulnérabilité. L’auxiliaire de vie joue un rôle clé dans ce processus, en veillant à ce que ce public puisse accomplir certaines tâches par lui-même, renforçant ainsi leur assurance et leur sentiment d’indépendance.
La relation entre l’auxiliaire de vie et la personne aidée est souvent marquée par un lien de confiance qui se développe au fil du temps. Cette proximité permet d’établir une compréhension mutuelle, rendant l’accompagnement plus efficace.
Cependant, travailler à domicile implique une flexibilité importante. Tout comme les infirmiers libéraux, les auxiliaires s'adaptent à des horaires variables, travaillent les jours fériés, tout en faisant face à des exigences physiques et émotionnelles élevées.
Néanmoins, la proximité avec les bénéficiaires et l’autonomie dans l’organisation du travail sont très appréciées par ces professionnels de l’accompagnement.
Auxiliaire de vie et maisons de retraite et EHPAD
Le métier d'auxiliaire de vie en maison de retraite et en EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) joue également un rôle essentiel dans l'accompagnement quotidien des résidents.
Son intervention est capitale pour aider les personnes âgées dépendantes à maintenir une qualité de vie digne afin de construire un modèle de prise en charge durable pour nos aînés dépendants.
Les personnels soignants évoluent dans un cadre de travail collectif, impliquant une collaboration étroite avec d’autres professionnels de santé ; infirmiers, aides-soignants, médecins et animateurs sociaux.
En maison de retraite, ce professionnel de l’accompagnement aide au lever et au coucher de la personne assistée. Il encadre également les résidents lors des activités collectives, qu’elles soient récréatives ou liées aux soins, comme l'assistance à la prise de médicaments.
En EHPAD, le travail est organisé en équipe, avec un suivi rigoureux des protocoles de soins spécifiques aux résidents et une gestion des urgences si nécessaire.
Travailler en maison de retraite ou en EHPAD présente de réels avantages tels que la possibilité de se former à d’autres spécialités médicales et de travailler au sein d’une équipe pluridisciplinaire.
Cependant, le rythme de travail peut être intense pour le personnel soignant, avec une charge émotionnelle importante due à la gestion de plusieurs patients en même temps, nécessitant une grande capacité d’adaptation et de résistance au stress.
Auxiliaire de vie et parcours dans les résidences médicalisées
Les résidences médicalisées occupent une position intermédiaire entre le domicile et l’EHPAD, accueillant des patients plus autonomes que ceux des établissements pour personnes âgées dépendantes.
Dans ce type d’établissement de santé, l’auxiliaire de vie intervient principalement auprès de la patientèle pour des soins légers, tels que :
- l’aide aux repas,
- l’accompagnement aux activités de loisirs,
- le soutien dans les déplacements.
Dans ce contexte, le rôle du professionnel accompagnant est essentiel pour garantir une qualité de vie aux résidents tout en respectant leur relative indépendance.
Les tâches de l'auxiliaire de vie sociale dans ces structures incluent une collaboration étroite avec le personnel médical, notamment les infirmiers et les médecins.
Il est primordial que l’auxiliaire s’adapte à ses résidents qui, bien que relativement autonomes, nécessitent toujours un accompagnement régulier. Cela requiert des compétences d'observation, d'écoute et de communication, ainsi qu’une grande flexibilité.
Les avantages de ce cadre de travail sont nombreux. Travailler dans une résidence médicalisée est généralement moins intense qu’en EHPAD, tout en restant plus structuré qu’un emploi à domicile.
Néanmoins, force est de reconnaître que ce type de structure médicale est beaucoup moins commun que les EHPAD, limitant par là même les opportunités professionnelles pour les auxiliaires de vie dans ces établissements de santé.
Les opportunités dans les services d’aide à la personne
Les services d’aide à la personne regroupent un large éventail de prestations sociales destinées à accompagner les personnes âgées, malades ou en situation de handicap.
Ces emplois sont proposés par le secteur privé, des associations ou des services publics et visent à favoriser l’autonomie des bénéficiaires, que ce soit à domicile ou dans des structures spécialisées.
Les missions sont diverses et incluent :
- l’aide à domicile pour les tâches quotidiennes (ménage, repas, toilette),
- l’accompagnement des personnes handicapées ou dépendantes (soutien moral),
- des services ponctuels comme les courses ou le transport.
Cette diversité permet aux auxiliaires de vie de travailler dans différents contextes, leur offrant ainsi une grande flexibilité dans l’organisation de leurs fonctions.
Les organisations qui recrutent des auxiliaires de vie peuvent être des associations comme l'ADMR (Aide à domicile en milieu rural) ou des entreprises de services à la personne. Ce secteur d’activité médico-social offre de nombreuses opportunités d’emploi, avec la possibilité d’exercer dans plusieurs cadres.
Toutefois, les contrats proposés peuvent être précaires et la nécessité de se déplacer fréquemment peut présenter une véritable contrainte. Malgré ces inconvénients, la diversité des missions représente un réel avantage pour les professionnels à la recherche de polyvalence et de nouvelles expériences.
Evolution professionnelle et formation complémentaire pour un auxiliaire de vie
A terme, et sous réserve d'un certain niveau de qualification, les auxiliaires de vie peuvent accéder à des postes de coordination, tels que responsable de secteur ou coordinateur des interventions.
Ces fonctions permettent de gérer les équipes et d’organiser les missions au domicile des personnes vulnérables. Pour cela, la formation continue est essentielle, car elle offre l'opportunité d'acquérir des compétences supplémentaires, notamment dans les soins médicaux ou la gestion d'équipe.
Les spécialisations médicales sont également une voie d’évolution envisageable. Les auxiliaires de vie peuvent ainsi se former dans des domaines spécifiques, tels que le handicap ou l’accompagnement de fin de vie, notamment via les soins palliatifs.
Ces apprentissages permettent de répondre à des besoins plus spécifiques et d’enrichir leur expertise métier. Avec des formations complémentaires, comme le BTS Services et prestations des secteurs sanitaire et social, l’auxiliaire de vie sociale peut gravir les échelons et évoluer vers des fonctions d'encadrement.
L’auxiliaire de vie : un métier qui a de l’avenir !
Le métier d'auxiliaire de vie présente donc une grande diversité de débouchés professionnels, que ce soit à domicile, en maison de retraite, en résidence médicalisée ou dans les services à la personne.
Véritable soutien moral, essentiel pour le bien-être des personnes dépendantes, son rôle est de plus en plus valorisé dans une société vieillissante qui a besoin d'écoute.
Les opportunités d’emploi, et de carrières sont nombreuses et variées, permettant aux professionnels du secteur d’évoluer dans un secteur dynamique et porteur.
Il est donc fondamental de continuer à promouvoir les métiers médico-sociaux afin d’attirer de nouveaux talents et de répondre aux besoins croissants d’accompagnement, tout en valorisant les compétences de ces travailleurs sociaux.